7 étapes dans le parcours de Sylvain Di Giorgio DRH de l’Université Côte d’Azur
Par Marc Guiraud | Le | Management
« Pur produit » de l’Université de Nice-Sophia Antipolis, comme il se définit lui-même, Sylvain Di Giorgio a commencé par les achats et marchés publics avant d’intégrer 'la famille RH".
Sylvain Di Giorgio commente les principales étapes de son parcours
2002 - 2007 : études à l’Université de Nice-Sophia Antipolis
Je suis un pur produit de mon Université, j’y ai réalisé toutes mes études, à la faculté de droit et sciences politique, où j’ai obtenu mon master en droit de l’immobilier et de l’urbanisme en 2006.
Juriste de formation, le respect des procédures est pour moi un moyen de garantir la qualité et l’exactitude de mon travail. J’ai un sens aigu des conséquences sociales, économiques et politiques de mes décisions.
Sept 2007 - août 2010 : responsable du service des marchés de travaux à l’Université Nice Sophia Antipolis (membre d’Université Côte d’Azur)
A l’issue de mes études, je cherchais un emploi qui me permettrait de favoriser ma réussite dans les concours administratifs, et c’est mon Université qui m’a offert ma première opportunité : j’y ai donc connu mes premières expériences professionnelles en agence comptable et à la direction des affaires financières.
Au bout de 3 ans sur la chaîne financière, j’ai réussi un concours d’ingénieur d’études en 2010.
Oct 2010 : j’intègre l’École Centrale de Marseille où je reste quatre ans.
Oct 2010 - déc 2011 : responsable de la cellule des achats et marchés publics.
Oct 2012 - nov 2014 : responsable du bureau des affaires générales.
J’y ai notamment développé mon côté pragmatique. Lorsque je suis confronté à un problème je cherche une méthode, une formule, une procédure ou un système pour le résoudre.
Déc 2014 : Retour à l’Université Nice Sophia Antipolis - Université Côte d’Azur
Déc 2014 - août 2015 : juriste RH
Sept 2015 - mars 2020 : responsable du service RH
Depuis avril 2020 : DRH UCA
En intégrant la famille RH, j’ai appris à faire preuve de souplesse, et à développer mes capacités de conciliation. Après 6 ans dans la famille RH, je peux m’appuyer sur ma connaissance de la gestion des RH des personnels de l’enseignement supérieur, des process RH et des politiques RH pour pleinement m’intégrer à mon écosystème.
Je m’appuie surtout sur mes expériences passées de manager en tant que facilitateur de collectif de travail.
Ma vision du management est de considérer qu’il s’agit d’un métier à part entière qui requiert des qualités et des compétences particulières. Ça n’est pas un simple palier dans une carrière qui viendrait récompenser la réussite et l’excellence dans la réalisation de ses missions, comme c’est souvent le cas en France.
Pour moi, un bon manager c’est d’abord quelqu’un qui a conscience, quand il prend en charge l’encadrement d’une équipe, qu’il n’y a pas de vérité absolue lorsqu’il s’agit d’interagir avec des collaborateurs. Il n’y a pas de recette magique qui s’appliquerait quels que soient les cas et les situations. Il faut donc être capable d’adapter ses méthodes et ses pratiques en fonction des personnes qu’on manage.
Ensuite, il me semble qu’un manager efficace est capable de déléguer et de responsabiliser ses équipes. Savoir déléguer, c’est faire confiance au départ, savoir donner le bon degré d’autonomie, tout en n’excluant pas le contrôle bien entendu. Déléguer une tâche, c’est être en capacité de fixer un objectif clair et précis, et surtout accepter que la méthode employée pour parvenir à l’objectif fixé ne sera pas nécessairement celle que l’on aurait mise en place soi-même.
Enfin, un manager qui veut tirer le meilleur de ses équipes se doit d’être empathique et encourageant pour favoriser le développement personnel de ses collaborateurs, en favorisant notamment la conciliation des temps de vie personnel et professionnel.