Insertion professionnelle : « Une nécessité profonde d’accéder à la connaissance de soi » (Behave)
Le | Contenu sponsorisé - Edtechs
Cet article est référencé dans notre dossier : Les edtechs cherchent à prouver leur impact
Repenser les formations face à l’explosion du digital et de l’IA, tout en intégrant les questions de sens au travail et de soft skills, pour permettre une meilleure insertion professionnelle : telle est l’ambition de Behave. Le dirigeant de cette edtech rennaise, Jean-Baptiste Morin, propose des pistes pour s’adapter aux nouvelles aspirations des apprenants et au contexte de massification de l’enseignement supérieur. Une interview à retrouver en vidéo.
Jean Baptiste Morin, fondateur de Behave, qui crée des outils pédagogiques pour favoriser l’employabilité étudiante, explique comment adapter les enseignements aux enjeux actuels.
« Le monde est passé d’une économie du 20e siècle basée sur les connaissances et les savoir-faire à une économie du 21e siècle basée sur les savoir-être et la connaissance de soi. L’intelligence artificielle et le numérique accélèrent ce phénomène. Les entreprises s’intéressent de plus en plus aux qualités des candidats. Cela ne suffit plus de former les étudiants avec des connaissances et des savoir-faire, il faut aussi des savoir-être », explique-t-il.
Avec le modèle Be+Have=BeHave®, il propose une méthode centrée sur l’articulation entre l’identité personnelle (en anglais : « to be »), les acquis professionnels (« to have ») et les comportements qui en découlent (« behave »). Cette approche concilie quête personnelle et ambition professionnelle, tout en répondant aux défis de l’enseignement de masse et de l’individualisation.
Faire évoluer la pédagogie pour une meilleure orientation professionnelle
Au cours de la vidéo, Jean-Baptiste Morin répond à plusieurs questions :
- Pourquoi faut-il repenser l’orientation professionnelle sous un prisme pédagogique ?
- Comment concilier enseignement de masse et individualisation avec l’équation Be+Have ?
- Comment les corpus pédagogiques doivent-ils évoluer ?
Le dirigeant de Behave partage également des solutions concrètes développées par la edtech. Avec Before, les étudiants explorent le marché caché de l’emploi et s’entraînent au réseautage grâce à un exercice de réalité virtuelle (PC, Mac, smartphone, casque de réalité virtuelle). Avec Beyond, une intelligence artificielle accompagne leur progression vers une meilleure maturité professionnelle.
« L’enjeu est de tirer partie du meilleur du face-à-face pédagogique et le meilleur des leviers technologiques pour l’individualisation des parcours avec l’IA et la VR (réalité virtuelle) », indique Jean-Baptiste Morin.
Ces solutions, pensées pour respecter les exigences d’accréditation et de labels, sont utilisées par une quinzaine d’écoles et d’universités françaises.
Une thèse en carriérologie
Jean-Baptiste Morin explique également comment sa thèse alimente les activités de BeHave. En effet, en parallèle de son activité d’entrepreneur, ce dernier a commencé une thèse en carriérologie en septembre 2023 à l’Université Catholique de l’Ouest.
« Mon doctorat est à la frontière des sciences de l’éducation, des sciences de gestion et de la sociologie. Il tourne autour du socle pédagogique qui permettra à des volumes importants d’étudiants d’acquérir de la maturité professionnelle », présente-t-il.
- Pour en savoir plus sur la carriérologie et ses apprentissages pour l’enseignement supérieur, c’est ici.
L’actualité de Behave : une levée de fonds de 300 000€
La start-up a annoncé, le 29 août, une levée de fonds de 300 000 euros financée par cinq investisseurs dont la société Alumnforce, qui propose aux établissements des réseaux communautaires, et Yves de la Villeguérin, P-DG du groupe Revue Fiduciaire.
Avec ces fonds, la société a pour objectif de structurer une équipe commerciale et accélérer la commercialisation de Before, une brique centrée sur l’apprentissage des codes du marché caché de l’emploi. Mais aussi d’intégrer de l’intelligence artificielle dans ses briques pédagogiques.