Les portraits audio d’Emmanuel Caillaud : #1 Des terres australes au Piton de la fournaise
Par Marine Dessaux | Le | Management
La richesse des parcours personnels dans les établissements du supérieur est bien souvent insoupçonnée. Saviez-vous que votre voisin de bureau pourrait être parti en mission dans les Terres australes, tout comme l’informaticienne Diane Pacaud ? Pour raconter ces destins professionnels bien souvent passés sous silence, Campus Matin a confié un micro à un professeur d’université passionné par les nouvelles expériences. Découvrez les portraits audio d’Emmanuel Caillaud !
Emmanuel Caillaud est un universitaire inclassable et curieux de tout, surtout des expériences humaines. Campus Matin vous a déjà présenté cet enseignant-chercheur, spécialiste des questions industrielles, puisqu’il est aussi l’auteur d’un remarquable Petit guide de survie de l’enseignant-chercheur (en auto-édition en 2020 puis réédité par Spartacus en 2023).
Il a été vice-président formation initiale et continue à l’Université de Strasbourg, a dirigé le campus de Metz d’Arts et Métiers, a été blogueur sur les thématiques d’enseignement supérieur, conseiller scientifique en ambassade… Il a aussi récemment parcouru 700 km en vélo pour assister à un colloque de recherche, diminuant son impact carbone !
Pour Campus Matin, Emmanuel s’essaie au rôle de journaliste. Ses rencontres avec des anonymes de l’ESR prennent la forme d’un podcast.
Dans ce premier épisode, rencontrez avec lui Diane Pacaud, une ingénieure en big data et globetrotteuse au parcours riche et atypique à seulement 29 ans. Sa dernière expérience d’un an au cœur des Terres australes et antarctiques françaises aux côtés de chercheurs, le programme de sa prochaine mission à la Réunion, en passant par ses appréhensions professionnelles : vous saurez tout sur son quotidien qui ne connaît pas la routine !
La parcours de Diane Pacaud
Diplômée d’un master de sécurité et management des crises de l’Université technologique de Troyes, Diane Pacaud a travaillé de 2018 à 2021 au sein du ministère des armées en tant qu’ingénieure big data.
Elle a ensuite rejoint le Centre national d’études spatiales (Cnes) pour une année afin de monter sa plateforme de diffusion des données d’observation de la Terre.
À la rentrée 2022, elle rejoint l’Institut polaire français Paul-Émile Victor, en tant qu’agent de terrain en milieu isolé pendant 13 mois. Elle y cumule trois postes : informaticienne polyvalente ; responsable de la logistique scientifique sur le district d’Amsterdam ; opératrice de programmes scientifiques.