5 conseils pour préparer le concours « spécial docteurs » de l’ENA
Par Marine Dessaux | Le | Concours/recrutement
Comment s’y prendre pour réussir le concours externe de l’ENA réservé aux titulaires d’un doctorat ?
Les réponses de Benjamin Montaignac, lauréat de ce concours.
Trois à cinq places étaient ouvertes en 2020 pour la spécialité « sciences humaines et sociales » du concours externe de l’ENA, s’ajoutant aux places des trois autres concours de l’ENA (externe, interne et 3e concours).
Benjamin Montaignac, lauréat de ce concours, nous donne 5 conseils pour le réussir.
1) Travailler la forme
Ce que l’ENA attend des candidats dans l’exercice de rédaction d’une note, c’est une structure solide, une capacité à mettre en évidence les points importants et à mettre de côté ceux qui ne le sont pas. Pour s’entraîner à cet exercice, il faut travailler le format de la note.
Et se réhabituer à rédiger des notes manuscrites !
5 heures d’écriture à la main, à bon rythme, exige un certain entraînement à l’heure où tout est habituellement tapé à l’ordinateur.
2) Consulter les meilleures copies
Chaque année, l’ENA publie les meilleures copies. Puisque le concours réservé aux titulaires d’un doctorat n’existe que depuis 2019, il n’y a qu’une annale et donc qu’un seul exemple sur lequel s’appuyer.
Cela dit, la forme de l’épreuve écrite de ce concours s’apparente à celle des épreuves du concours interne et du troisième concours. Un bon moyen de s’exercer peut donc être de prendre l’année 2018, par exemple, et de se pencher sur l’épreuve d’économie ou de droit public. Il faut ensuite s’exercer à produire une copie dans le temps imparti, puis comparer son travail avec celui de la meilleure copie.
3) S’inscrire à la formation par correspondance de l’IGPDE
L’IGPDE (Institut de la gestion publique et du développement économique) propose une excellente formation par correspondance pour la préparation du concours interne et du troisième concours. Elle permet de s’exercer et d’avoir une correction sur des exercices qui se rapprochent des épreuves du concours réservé aux titulaires d’un doctorat. Pour la qualité et le suivi apporté, la préparation est d’un prix très correct.
4) Bosser son anglais
Pour l’oral en anglais, il est nécessaire de bien maîtriser la langue. Et pour s’habituer à entendre et parler l’anglais, il ne faut pas s’y prendre à la dernière minute : ce n’est pas en un mois qu’on obtient un bon niveau. Regarder des films, des séries et lire en anglais sont autant de moyens de se familiariser avec la langue.
5) Ne pas se mettre une trop grosse pression
Pour ceux qui travaillent dans la recherche ou dans un autre domaine que l’administration, ce concours est adapté car moins exigeant en termes de connaissances que les autres concours. Un entraînement régulier durant une année est totalement conciliable avec une activité professionnelle.