[Avis d’expert] TestWe : une nouvelle plateforme début 2021
Par Marc Guiraud | Le | Contenu sponsorisé - Edtechs
Pour beaucoup d’entreprises de la edtech, le confinement des professeurs et des étudiants a représenté un facteur d’accélération de leur marché. C’est le cas de TestWe qui propose depuis 2017 à la fois une plateforme en ligne sur laquelle les professeurs organisent des examens et concours, et un logiciel où les étudiants passent les examens hors ligne, en salle ou chez eux, qui garantit un environnement anti-triche.
Présente dans 12 pays, avec 20 collaborateurs, TestWe qui a levé 1 million d’euros entre 2018 et 2020, compte plus d’une centaine d’organisations clientes et fait passer, selon les périodes, jusqu’à 20 000 examens par jour.
Début 2021, la société mettra sur le marché une nouvelle version de sa solution.
Benoît Sillard, CEO de TestWe, nous en dit plus.
« Des QCM qui rendent toute triche impossible »
Quelles seront les nouvelles fonctionnalités de votre solution d’évaluation pour les examens et concours de l’enseignement supérieur ?
Benoît Sillard : La solution TestWe permet aux établissements de préparer tout type de questions. Bien au-delà du traditionnel QCM il est possible de créer des examens interactifs utilisant les textes à trous, la dissertation, les graphiques, etc. et de gérer les épreuves orales, dans toutes les matières, scientifiques, littéraires, langues, économie…, que ce soit avec des supports écrits ou multimédia (audio, vidéo, image) et avec des questions aléatoires.
Paramétrable en fonction de deux choix de l’établissement : la gestion de la triche et son budget
En aval de l’examen, la correction des QCM est automatique et validée par les professeurs. Dans le cas d’une dissertation, ils retrouvent tous leurs outils habituels : il est ainsi possible de souligner un mot et d’inscrire des commentaires sur le côté. TewtWe intègre des syllabus (catégories d’examen, learning goals (LG) / learning objectives (LO) intégrés, coefficients…).
La grande nouveauté, c’est que l’offre TestWe sera désormais paramétrable en fonction de deux paramètres choisis par l’établissement d’enseignement supérieur : la gestion de la triche et son budget. Selon qu’il souhaite gérer la triche de manière plus ou moins sévère, la solution proposera des options adaptées.
Pour certains examens, comme des devoirs faits à la maison, on a juste besoin d’une authentification, mais pas forcément d’un dispositif anti-triche. Là, c’est simple : le candidat a le droit d’accéder à tout document. Il suffit de vérifier que ce n’est pas une autre personne qui fait le devoir à la place du candidat.
Pour d’autres examens, il faut au contraire un niveau maximal de surveillance. Nous pouvons proposer des QCM avec un temps de réponse court et des questions aléatoires qui rendent toute triche impossible. On a aussi un dispositif d’oraux asynchrones : la personne entend une question et n’a que quelques secondes pour y répondre.
Autre cas de figure, l’examen est en live vidéo avec des correcteurs qui surveillent chacun une dizaine de candidats sur leurs écrans. Ils peuvent leur demander de se lever ou de montrer leur oreille pour être certains qu’ils n’ont pas d’écouteur.
Pour résumer, TestWe met en place le dispositif que souhaite le corps professoral.
Quel est l’intérêt de votre solution ?
Je dirais qu’il y a quatre types d’intérêts.
- Premier intérêt, celui qui relève de la bonne gestion.
Économiser des déplacements des étudiants, qui sont coûteux
Avec TestWe, l’établissement supprime tout ce qui est traitement des copies papier, archivage, location de salles… Autant de tâches coûteuses et chronophages. Il faut aussi signaler le gain de temps, car nous constituons des bases de données qui permettent aux professeurs de reprendre des questions d’un examen sur l’autre. Notons enfin que nous permettons d’économiser des déplacements des étudiants, qui sont coûteux (train, avion, hôtel…) avec un mauvais bilan carbone.
C’est particulièrement positif pour les étudiants qui résident loin du lieu d’examen, qui sont à l’étranger notamment. Au final, le budget des examens organisés via TestWe est inférieur à celui des examens classiques organisés par l’établissement en présentiel dans des salles.
- Deuxième type d’intérêt, supprimer l’inégalité numérique entre ceux qui disposent d’une très bonne connexion et les autres.
Passer un examen sur son ordinateur sans Internet
Nous sommes en effet les seuls à proposer la possibilité de passer un examen sur son ordinateur sans Internet, sans le wifi. Or beaucoup d’étudiants ont une mauvaise connexion ou même n’en ont pas. Et beaucoup d’établissements ne disposent pas d’une infrastructure suffisante pour faire passer une épreuve à plusieurs centaines d’étudiants en ligne en même temps.
Avec TestWe c’est possible puisqu’il suffit que le candidat télécharge préalablement notre logiciel. Ensuite il passe l’examen. Enfin, il envoie son résultat.
- Troisième intérêt, l’égalité entre les candidats en supprimant la triche.
Nous sommes en effet les seuls à savoir bloquer l’ordinateur du candidat pendant qu’il compose. Cette technique supprime les possibilités de triche. Quand un étudiant passe un examen, il ne peut rien faire d’autre sur son ordinateur. C’est simple et redoutablement efficace.
C’est une énorme garantie de sécurité pour l’établissement.
- Le quatrième intérêt est pédagogique.
Comme TestWe collecte et analyse les données de l’examen, nous proposons des outils de reporting pédagogique, des tableaux de bord qui permettent aux professeurs de savoir quelles sont les performances réelles des étudiants, de détecter, par exemple, qu’ils ont passé beaucoup de temps sur telle question, qu’une autre question a généré un fort taux d’échec.
Avec une vision des performances étudiantes, par cohortes, mais aussi individuelles, les professeurs peuvent donc proposer des aides aux étudiants et corriger leur enseignement.
Quel est l’impact du confinement sur TestWe ?
Le premier confinement a permis de lever beaucoup de résistances au numérique : la transformation pédagogique des établissements d’enseignement supérieur est en cours. Des étudiants qui ont suivi des cours à distance trouvent bizarre de revenir au « papier/stylo/présentiel » pour passer leur examen. Ainsi que les professeurs qui ont adapté au numérique leur enseignement.
Nous avons eu des moments délicats
Le premier confinement avait déjà accéléré notre croissance. À tel point que nous avons eu des moments délicats, où il nous était difficile de répondre aux demandes des établissements. Par exemple, quand 10 000 étudiants passaient un examen dans la journée, si 1 % avaient des problèmes de webcam parce qu’ils n’avaient pas fait les tests préconisés en amont, ça nous faisait 100 cas à gérer en urgence…
Mais nous avons fait face, tout s’est bien passé et nous constatons que le deuxième confinement produit les mêmes effets. Nous recevons beaucoup de demandes de la part des universités et des écoles et nous nous en réjouissons.
J’ajoute que la grande majorité de ceux qui ont utilisé notre solution pour une partie de leurs formations, quelques masters par exemple, décident, au moment du renouvellement de leur contrat, de l’adopter pour 100 % d’entre elles. C’est le cas de Skema ou de l’ENA par exemple.
Qui sont vos clients ?
Un tiers de nos utilisateurs sont hors de France
De nombreux établissements d’enseignement supérieur en France (Université Sorbonne Paris 1, Skema, Escca, Montpellier BS, Toulouse BS ou Sciences Po Rennes… ) ou des concours comme Sésame ou Puissance Alpha CPGE, mais aussi à l’étranger.
Un tiers de nos utilisateurs sont hors de France, comme la Católica à Lisbonne ou l’Université de Genève.
Nous travaillons dans plusieurs langues, dont l’anglais pour l’université de York à Toronto. Nous sommes au Brésil, en Espagne, en Allemagne, au Portugal, au Maroc, au Liban, et en Chine.
Qui sont vos interlocuteurs au sein des établissements ?
C’est toujours un responsable pédagogique et la DSI. Mais compte-tenu de la sensibilité du sujet, nous discutons souvent également avec le président ou le directeur général. Il peut aussi y avoir des interrogations des étudiants, auxquelles nous répondons bien entendu.
Justement, où en est-on de ce débat ?
Il est derrière nous. Certains étudiants et enseignants se posaient des questions sur deux points. L’égalité est-elle assurée ? La vie privée est-elle respectée ?
Sur le premier point, bien entendu que l’égalité est assurée : les étudiants peuvent passer des examens sur TestWe sans Internet, ils sont tous traités de la même manière, et ils ne peuvent pas tricher. Il n’y a pas de système plus égalitaire que TestWe.
Concernant la deuxième question, notre solution est parfaitement éthique et légale, et nous sommes très attentifs à respecter à 100 % le RGPD.
Pour en savoir plus.