Retrouvez le récap des levées de fonds edtechs en 2021 !
Par Isabelle Cormaty | Le | Edtechs
En croissance d’années en années, le marché des edtechs tricolore se structure. Et plusieurs entreprises edtechs positionnées sur le segment de l’enseignement supérieur ont réalisé en 2021 des levées de fonds pour accroitre leur développement en France, voire dans le monde… En voici le récapitulatif.
80 millions de dollars en série C pour OpenClassrooms
C’est l’une des plus importantes levées de fonds edtechs conclues en 2021 ! Le site de formation en ligne OpenClassrooms a annoncé fin avril une levée de fonds en série C de 80 millions de dollars, soit 70 millions d’euros, comme vous l’expliquait Campus Matin.
Le fonds d’investissement spécialisé dans l’éducation, Lumos Capital Grou est à l’origine de ce tour de table réalisé avec l’appui des investisseurs historiques d’OpenClassrooms : General Atlantic, Bpifrance, Alven et Citizen Capital.
De nouveaux investisseurs ont également participé comme GSV, Salesforce Ventures et la Chan Zuckerberg Initiative. Ce dernier investisseur, particulièrement remarqué, est l’entreprise philanthropique du cofondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, et de son épouse Priscilla Chan.
Depuis sa création en 2013, OpenClassrooms a levé environ 140 millions d’euros. En 2018, l’entreprise s’est transformée en société à mission. Ses formations en ligne s’adressent à la fois aux étudiants, dans le cadre de partenariat avec des établissements du supérieur, et surtout aux salariés, demandeurs d’emploi ou publics en reconversion.
2 millions d’euros pour la plateforme collaborative Whaller
Créée en 2013, la plateforme sociale et collaborative Whaller a conclu fin mai 2021 une levée de fonds de deux millions d’euros. Cette entreprise a développé une plateforme sécurisée intégrant diverses fonctionnalités comme le partage de documents, la visioconférence, la création d’évènements ou de sondage… Whaller se présente comme une alternative à Microsoft 365 et souhaite « s’affirmer comme leader européen des plateformes collaboratives sécurisées ».
À la rentrée 2021, la société a par ailleurs annoncé la signature de quatre contrats avec des acteurs de l’éducation : l’Université Gustave Eiffel, l’Inspé de La Réunion et deux réseaux européens que sont l’Université de technologie européenne et le projet Civica porté par Sciences Po.
« La signature de ces partenariats s’inscrit dans une tendance déjà affirmée du déploiement de Whaller dans le domaine de l’éducation, qui représente actuellement 18 % des réseaux créés sur la plateforme », précise la edtech dans un communiqué.
Les solutions proposées par Whaller s’adressent en effet aux acteurs du supérieur et du scolaire, mais aussi aux entreprises, institutions, associations et professionnels de la santé par exemple.
1 million d’euros pour Edusign
Le 12 novembre, la solution de dématérialisation des feuilles de présence, Edusign a annoncé une levée de fonds d’un million d’euros auprès de Shapr Ventures, d’une dizaine de business angels (des investisseurs) ainsi que de Kal Ladha et Franck Papazia (MediaSchool). En tout, 25 % du capital de la société créée en mars 2020 par des étudiants en école de commerce est détenu par ces actionnaires.
La start-up incubée à Station F propose aux établissements et organismes de formation de dématérialiser l’émargement des feuilles de façon rapide. Elle compte 15 salariés et ambitionne d’accroitre son effectif. Avec cette levée de fonds, Edusign espère également améliorer la fluidité et la fiabilité de ses outils, mais aussi de développer des questionnaires et de proposer la signature électronique de documents.
775000 € pour l’entreprise sociale Myfuture
Myfuture a réalisé une levée de fonds de 775000 euros début mai 2021. Il s’agit du premier tour de table de la edtech à impact créée en 2015 et lauréate du troisième Programme d’investissements d’avenir en 2019.
La Banque des Territoires (Caisse des dépôts) et le fonds Generali Investissement à Impact, ont investi en fonds propres et avec un emprunt auprès de la NEF. Trois business angels, dont Gabriel Maurisson, ont aussi participé à cette opération, dont 300000 euros viennent de la Banque des Territoires.
L’objectif de Myfuture ? Soutenir les jeunes de 14 à 24 ans en particulier ceux n’ayant pas de réseau, dans leur recherche de première expérience professionnelle, depuis le stage de troisième jusqu’à l’alternance via une plateforme qui met en relation jeunes et entreprises.
Avec cette levée de fonds, la société souhaite développer deux axes principaux :
- « L’orientation et la découverte des métiers en vidéo, notamment sur les réseaux sociaux, pour promouvoir des modèles professionnels issus de tous les milieux et secteurs ;
- la formation professionnelle pour faire émerger une offre en alternance et en blended learning, en s’appuyant sur le vivier de jeunes présents sur la plateforme et leur réseau d’entreprises partenaires ».