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Une web série pour inventer les CFA de demain

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Imaginer l’apprentissage de demain : c’est la mission lancée par l’opérateur de compétences Atlas à travers un appel à projets national reconduit chaque année depuis 2020, doté de 9 millions d’euros. Les initiatives qui en résultent sont à découvrir dans une web série inédite intitulée « Inventer les CFA de demain ». Nicolas Rivier, directeur du développement de l’Opco Atlas, partage avec Campus Matin les ambitions de cette initiative unique en France.

La personnalisation des parcours avec l’IA est une piste pour réinventer l’apprentissage. - © D.R.
La personnalisation des parcours avec l’IA est une piste pour réinventer l’apprentissage. - © D.R.

Depuis 2020, l’opération de compétences (Opco) Atlas propose aux centres et organismes de formation des apprentis (CFA et OFA) de répondre à un appel à projets annuel, permettant de mettre en place des innovations qui changeront notre conception de l’apprentissage.

Après le boom de ce dispositif, suite aux mesures gouvernementales, il est temps de se projeter pour envisager l’alternance à la lumière des transformations majeures que connaît notre société, ainsi que des attentes des jeunes et des entreprises.

40 projets et une websérie

Quarante projets ont ainsi été distingués dans des domaines extrêmement variés, de l’usage du numérique pour renforcer la pédagogie à l’évaluation des soft skills. Cette année, les idées fusent encore et sont dévoilées dans une websérie exclusive sur les initiatives innovantes des CFA made in France.

La web série « Inventer les CFA de demain » met en avant les lauréats de l’appel à projets d’Atlas. - © Atlas
La web série « Inventer les CFA de demain » met en avant les lauréats de l’appel à projets d’Atlas. - © Atlas

« Notre préoccupation est de rester en phase avec les évolutions rapides des compétences. Nous avons mis en place un programme d’appui à l’investissement pour innover dans l’alternance, avec un budget annuel de neuf millions d’euros destinés à accompagner des projets structurants des établissements lauréats. Notre cahier des charges est précis, définissant trois thématiques : l’investissement dans le matériel comodal (lab, studio, environnement flexible, approches collaboratives…), la digitalisation de l’offre, et la sécurisation des parcours pour assurer leur continuité », indique Nicolas Rivier, directeur du développement de l’Opco Atlas.

« Notre ambition est d’inspirer d’autres CFA et d’exposer les innovations pédagogiques au plus grand nombre pour partager les bonnes pratiques », résume-t-il.

Une grande diversité d’expériences

Sont concernés par l’appel à projets : tous les établissements qui assurent au moins 15 % de leurs parcours en alternance pour les entreprises des branches d’Atlas, ce qui favorise une grande diversité d’expériences, allant des grandes écoles aux établissements indépendants en passant par les universités.

À l’EMLyon, on vise l’amélioration de l’employabilité à travers le projet Sérénité et insertion apprentis + (SIA+) qui met à disposition des 500 alternants toute une série de ressources : tests de personnalité, conseils, quiz…

Dans un autre registre, l’école supérieure de la Banque a développé un dispositif basé sur l’intelligence artificielle pour identifier les potentiels étudiants décrocheurs et permettre à l’équipe pédagogique d’imaginer des solutions personnalisées en adéquation avec les projets professionnels.

Un autre exemple démontre la grande variété des thèmes abordés : pour faciliter l’inclusion des personnes fragilisées au sein de son CFA, l’école de commerce Aftec a mis en place un dispositif complet comprenant l’achat d’écrans adaptés, la création d’un serious game sur le handicap et la formation des équipes pédagogiques et des alternants.

Et demain ?

Nicolas Rivier évoque les pistes à explorer pour l’avenir :

« Nous observons l’émergence de projets centrés sur l’IA pour la personnalisation des parcours. Nous sommes aussi très attentifs à la notion d’hybridation des cursus. Des thèmes tels que la diversification des modes d’apprentissage, le suivi des compétences acquises en entreprise et à l’école sont des pistes que nous explorons, dans le but d’éviter la coexistence de deux chemins parallèles pour les jeunes : un en entreprise et un à l’école.

Nos enquêtes de satisfaction révèlent la difficulté de concilier les deux périodes de manière complémentaire plutôt que superposée. Pour nous, la fluidité et la qualité du parcours sont nos enjeux majeurs. »

Attirer les futurs talents

Toutes ces initiatives visent à répondre aux injonctions du marché de l’emploi extrêmement tendu, où la compétence est devenue rare. L’apprentissage est une réponse pour attirer les jeunes, qui convient aux entreprises pour identifier ainsi plus facilement les talents de demain.

Nicolas Rivier est directeur du développement de l’Opco Atlas. - © Atlas
Nicolas Rivier est directeur du développement de l’Opco Atlas. - © Atlas

« Nous avons effectivement un défi majeur à relever, car nos branches ont des besoins très importants. En 2023, 740000 offres d’emploi ont été publiées, notamment dans le numérique. Face à cette situation, notre rôle est de faciliter l’accès aux compétences pour les entreprises via la formation », explique Nicolas Rivier.

Pour cela, l’opérateur de compétences fait la promotion des métiers auprès des jeunes et des personnes en reconversion. Il accompagne également les entreprises dans l’identification des besoins et la gestion des candidats, notamment pour les très petites entreprises, qui constituent le principal vivier d’adhérents d’Atlas.

« Comme tous les Opco, nous avons pour mission de proposer des solutions de formation pour les salariés via campusAtlas, en fonction des besoins de chaque branche. Enfin, sur le volet alternance, nous avons un enjeu important en raison de la forte progression du nombre d’apprentis : nous sommes passés de 30000 à 100000 contrats par an », chiffre le directeur du développement d’Atlas.

Inclusion et diversité

L’alternance coche toutes les cases quand on observe les dimensions inclusion et diversité. « Selon notre dernière étude, parmi les alternants de notre secteur, 21 % sont issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville, le taux d’insertion est de 85 % et le taux de recommandation pour suivre ces cursus est extrêmement élevé », selon Nicolas Rivier.

Et de conclure : « Dans nos activités, 50 % des salariés sont cadres avec des compétences élevées pour délivrer des expertises pointues. Nous sommes donc un Opco destiné à des services à forte valeur ajoutée, qui s’appuie sur des profils extrêmement bien formés. C’est donc une formidable occasion de favoriser la promotion sociale. »

Voir la websérie « Inventer les CFA de demain »

14 lauréats 2022, représentant l’ensemble des secteurs sur tout le territoire, ont ouvert les portes de leur établissement pour présenter leur projet dans le cadre de la web série. La saison 2 est disponible et présente les projets lauréats de l’appel 2022. La saison 1 est également visible et met en lumière les lauréats des appels à projets 2020/2021.