Découvrez les résultats de notre classement sur la coopération établissements-entreprises
À l’occasion de son événement Think Éducation et Recherche 2025, News Tank a dévoilé la première édition de son classement sur la collaboration entre les établissements de l’ESR et les entreprises, réalisé avec le cabinet de conseil en ressources humaines Emerging. Voici ce qu’il faut en retenir.
Quels sont les établissements français du supérieur qui préparent le mieux leurs étudiants au marché du travail et ceux qui réussissent à bâtir des ponts solides entre l’ESR et l’entreprise ?
Pour y répondre, l’agence de presse News Tank Éducation et Recherche (qui édite Campus Matin) et le cabinet Emerging se sont associés pour créer un classement sur la coopération établissements-entreprises. Il s’appuie sur deux critères principaux :
- l’employabilité des diplômés (40 % de la note finale), c’est-à-dire la capacité à former des talents prêts à répondre aux défis du marché de l’emploi ;
- la coopération avec les entreprises (60 % de la note finale) : l’évaluation de la qualité des partenariats et interactions avec le monde économique.
Publié sur News Tank, le palmarès des 68 établissements classés a été dévoilé lors de la dixième édition de Think Éducation et Recherche, le 6 février à Sorbonne Université. Des prix de la coopération ont également été remis à cette occasion par le président du Mouvement des entreprises de France (Medef), Patrick Martin.
Un top 10 dominé par les écoles
L’école de commerce HEC Paris, l’Université Paris-Saclay et Polytechnique (IP Paris) occupent les trois premières places du classement de la coopération établissements-entreprises.
Viennent ensuite derrière le trio de tête : Sciences Po Paris, l’Université de technologie de Compiègne, l’Université de Technologie de Troyes, Sorbonne Université, l’Université de Montpellier, l’École nationale des ponts et chaussées (IP Paris) et l’Université Paris Cité.
Le top 10 compte quatre établissements implantés sur le plateau de Saclay : l’université du même nom, Polytechnique, l’École nationale des ponts et chaussées et HEC. Il se compose donc d’une école de commerce (HEC), quatre universités, quatre écoles d’ingénieurs et d’un institut d’études politiques (Sciences Po).
« Ce sont surtout les écoles qui dominent ce classement. Cela reflète leur mission initiale : préparer directement les jeunes à l’entreprise, qu’il s’agisse d’ingénieurs ou de spécialistes du monde des affaires », explique Sandrine Belloc, directrice générale d’Emerging.
| Établissement | Type d’établissement | Rang 2025 |
| HEC Paris | École | 1 |
| Université Paris-Saclay | Université ou assimilé | 2 |
| Polytechnique - Institut Polytechnique de Paris | École | 3 |
| Sciences Po Paris | École | 4 |
| Université de technologie de Compiègne | École | 5 |
| Université de technologie de Troyes | École | 6 |
| Sorbonne Université | Université ou assimilé | 7 |
| Université de Montpellier | Université ou assimilé | 8 |
| École nationale des ponts et chaussées - Institut Polytechnique de Paris | École | 9 |
| Université Paris Cité | Université ou assimilé | 10 |
Un prix spécial pour l’Université de technologie de Troyes
Sixième du classement général, l’Université de technologie de Troyes (UTT) a reçu un prix spécial de la coopération. Elle arrive en effet première du sous-classement collaboration. Sur ce critère, les cinq premières places sont d’ailleurs occupées par des universités technologiques ou des universités.
« L’aspect réputationnel est moins présent, au profit d’une vision plus opérationnelle. En effet, les répondants du panel se fondent sur des collaborations réelles mises en œuvre. Or, il existe plus de collaborations locales entre les universités et leur bassin économique », analyse Sandrine Belloc.
« Quand on passe à la pratique réelle du recrutement, les employeurs collaborent avec les établissements qui forment des profils qui correspondent le mieux à leurs besoins immédiats. Ainsi, les universités technologiques se démarquent par exemple comme des modèles largement reconnus et enviés », poursuit-elle.
À l’inverse, le sous-classement dédié à l’employabilité met en valeur les écoles aux marques fortes. Il est dominé par HEC, Polytechnique et Sciences Po. Pour Sandrine Belloc, « un aspect essentiel dans les votes est la réputation de marque ». En effet, le critère de l’employabilité « est lié en grande partie à des perceptions et à des aspirations ».