« Vas-y ! Fonce ! » : l’interview décalée de… Jean-François Fiorina

Campus Matin : Une personnalité inspirante (de l’ESR ou non) pour vous ?  

Jean-François Fiorina : Je n’en ai pas d’attitrée, face à une situation je me dis « telle ou telle personne, que ferait-elle ? ». Mais si je devais citer quelqu’un, ce serait Alain Simon, qui dirige un cabinet de consultant. C’est la première personne à m’avoir laissé ma chance. De 1989 à 1996, il m’a mis le pied à l’étrier, il m’a fait confiance. J’étais sa doublure ou son complément dans beaucoup d’interventions.

C’est par ailleurs quelqu’un avec un grand talent oratoire qui a développé mon intérêt pour les cartes géographiques et politiques. On ne s’est quasiment jamais vu en sept ans ; mais notre collaboration fonctionnait. Quand je suis parti, il m’a laissé les clés de son cabinet… j’ai été très triste le jour où je les ai perdues !

Si vous étiez un établissement, vous seriez  ? 

Toujours dans une logique d’hybridation des connaissances : l'Université Aalto en Finlande. C’est le prototype de l’école du future, le mariage entre une université technologique, une école de commerce et une école d’art, de design et d’architecture. Au moment de sa création, en 2010, c’était la première fois qu’il y avait une fusion de ce genre.

Si vous étiez une technologie ? 

La reconnaissance faciale, pour deviner les visages de mes étudiants derrière leur masque !

L’innovation digitale de l’année  ? 

Il n’y a pas eu de vraie rupture cette année, mais des développements d’innovations. Peut-être l’intelligence artificielle pour son potentiel de développement dans l’éducation.

Un mot, une expression que vous ne voulez plus entendre ? 

Covid.

La phrase que vous vous répétez devant votre miroir  ? 

Vas-y ! Fonce !

Une lecture ou un visionnage ou une écoute à conseiller ?

Je suis fan de Cafeyn. Il s’agit d’un bouquet de presse quotidienne et hebdomadaire que je consulte sur mon ordinateur ou mon téléphone. J’aime beaucoup la possibilité d’accéder à tout type de magazines au même endroit.

En vacances, je lis des thrillers politiques et géopolitiques de Don Winslow ou médicaux comme Origines de Robin Cook.