Nous pensons à Jean-François Fiorina
Par Gilbert Azoulay | Le | Personnels et statuts
Nous rendons hommage au directeur d’école de commerce soudainement disparu, le 16 novembre à Nice. Retrouvez son portrait sous la plume de Gilbert Azoulay, directeur général associé de News Tank Education et Recherche, qui édite Campus Matin.
Nous apprenons avec une tristesse infinie le décès de Jean-François Fiorina, d’un arrêt cardiaque survenu à Nice le 16 novembre.
Celui qui fut longtemps directeur général adjoint de Grenoble École de Management, où il a passé plus de 20 ans, puis récemment directeur de l’IPAG, nous quitte brutalement alors même qu’il s’apprêtait à relever un nouveau défi avec enthousiasme. Un enthousiasme que nous sommes nombreux à avoir partagé ces dernières semaines.
C’est une perte immense pour le monde des grandes écoles et pour toute la communauté de l’ESR.
Des articles et entretiens sur les défis de l’éducation
Il a contribué avec intelligence aux multiples réflexions et sujets qui animent le monde académique. Son regard sur l’impact des nouvelles technologies sur les apprentissages en a fait un véritable témoin privilégié de la transformation que nous connaissons.
Il répondait présent pour débattre et réfléchir
Outre ses fonctions au sein d’une grande école, Jean-François n’a jamais cessé de publier articles et entretiens sur les grands défis de notre système éducatif. Il était d’ailleurs devenu chroniqueur vidéo pour Campus Matin, accompagnant notre jeune média d’entretiens avec des acteurs de l’éducation. Ses choix d’invités reflètent son insatiable curiosité et ouverture d’esprit.
Engagé et pertinent, il a apporté un regard et une vision sur un avenir complexe qu’il nous aidait à mieux appréhender. Toujours disponible, il répondait présent pour débattre et réfléchir.
Festival de géopolitique
Ambassadeur de GEM, qu’il a défendu, porté et installé parmi les meilleures business schools françaises, il s’est également engagé avec passion dans des initiatives qui raisonnent avec l’actualité. Avec le festival de géopolitique de Grenoble, il a sans doute contribué à imposer une nouvelle compréhension du monde.
Jean-François n’a jamais compté son temps pour parler des grandes écoles de commerce, de l’économie de la connaissance ou soumettre des questions essentielles afin de se projeter dans un monde en pleine ébullition.
Sa voix, sa bonne humeur, sa disponibilité, que tout le monde a pu apprécier ces vingt dernières années, vont nous manquer terriblement.
Le monde des grandes écoles est triste. Nous pensons à sa famille et ses amis. Nous nous associons à l’ensemble de ses collègues et journalistes qui ont apprécié cet homme rare.