La carte postale de Céline Guerrand : « La BU Edgar Morin, véritable bijou de verre et phare moderne »

Pour sa « carte postale de campus », Céline Guerrand, directrice de la communication de l’Université Sorbonne Paris Nord, nous emmène sur le toit de la BU Edgar Morin qui surplombe le campus de Villetaneuse.

« Un lieu calme au milieu de l’effervescence »

L’Université Sorbonne Paris Nord compte six sites, principalement en Seine-Saint-Denis, tous avec une ambiance unique. J’apprécie particulièrement l’atmosphère des bibliothèques de nos campus. Une BU constitue l’un des endroits incontournables d’une université.

Un lieu calme au milieu de l’effervescence. Un lieu qui rassemble les savoirs et les personnes, le passé, le présent et le futur ainsi que le pluralisme des opinions. Une bibliothèque offre cette diversité de manières d’envisager le monde. Une mosaïque de perspectives en un endroit où le monde peut être pensé rationnellement.

La bibliothèque incarne un fabuleux idéal : celui de mettre ensemble dans un même espace des individus qui font cohabiter et se rencontrer leur autonomie. Des individus qui y travaillent, s’y documentent, se rencontrent, se retrouvent, s’entraident et se motivent. Un endroit dédié au remue-méninges.

Celle située au cœur de notre campus de Villetaneuse est particulièrement impressionnante avec sa large façade vitrée. Véritable bijou de verre, elle fait penser à un phare moderne, surtout lorsqu’elle s’illumine à la tombée de la nuit en hiver.

Un bâtiment nommé d’après le résistant et philosophe, Edgar Morin

« Je suis ébloui. La lumière, c’est très important pour la psychologie et le travail. Cela me plaît que mon nom soit lié à cette bibliothèque », disait Edgar Morin lors de son inauguration en 2018.

6000 mètres carrés, trois étages, 900 places assises, 190000 ouvrages en accès libre, 90000 livres stockés en magasin, on pourrait y passer des jours entiers sans jamais s’ennuyer.

Sur son toit végétalisé, la vue est tout aussi incroyable. On domine ce campus en pleine transformation, où les bâtiments des années 70 côtoient ceux en construction ou en réhabilitation, tous nichés dans une bulle de verdure. Vignes, verger, jardins… parfois même des moutons viennent parachever ce paysage. Ce campus, une enclave de 14000 personnes dans une ville de 12600 habitants, est une part de l’université dans la cité.

Enfin lorsqu’il faut redescendre de cette prise de hauteur et que le regard s’égare à l’horizon, il se plaît à découvrir deux joyaux : la Tour Eiffel et le Sacré-Cœur, rappelant que Paris n’est vraiment pas loin.